Hypnose et Coaching
Vous êtes né(e) parfait(e) !
Nous sommes nés avec toutes les qualités pour être heureux(ses).
Un bébé, c’est une capacité d’apprentissage hors norme, un enthousiasme en béton armé, des sourires et des rires toutes les minutes, des émotions qui passent et ne se stockent pas, une adaptabilité incroyable et une spontanéité en béton armé.
Un bébé a la capacité étonnante de pouvoir pleurer tout son saoul, et de laisser effacer tout ses petits chagrins par un sourire.
Alors, si nous sommes nés avec toutes les qualités et les ingrédients pour être heureux, pour évoluer dans la vie de façon saine et efficace, que s’est il passé entre-temps ?
L’interdiction.
A travers notre première éducation, venant de nos parents et notre entourage, nous avons appris beaucoup de choses étant enfants.
Les choses qu’on a le droit de faire, les choses qu’on a pas le droit de faire.
Cette étape essentielle dans notre éducation contient pourtant déjà les racines d’un problème qui, si on n’y prend garde, va commencer à nous éteindre.
Nous partons d’un état où le rire et la joie sont des évènements naturels qui arrivent tout le temps.
Sountenus par cet enthousiasme puissant, nous avons une envie de vivre débordante, énorme, et une soif d’apprentissage intarissable.
Mais déjà dans notre “sensibilisation” au concept du “bien” et du “mal”, un élément étonnant apparait. Nous apprenons sans nous en rendre compte que rire souvent n’est pas “bien”. Que des gens s’en trouvent agacés. Que cela peut être interprété comme quelque chose d’offensant.
L’éducation venant de la pression sociale vient consolider celle des parents.
Attention, l’objet de cette observation n’est pas de critiquer l’éducation, mais simplement d’oberver des phénomènes utiles au travail en hypnose réparatrice, ou hypnothérapie.
La but ultime est toujours de trouver des solutions à un état désagréable.

En grandissant, face à un apprentissage qui met incidemment l’enfant devant une remise en question permanente de son amour-propre et de la légitimité de ses actions ou réactions. Pourquoi ? Tout simplement parce que la confusion entre “être” et “faire” est très courante.. Aussi, l’enfant s’identifie à ses échecs, et peut arriver à avoir des difficultés à se sentir heureux tout simplement d'”être”. Se laisser aller aux sourires et à la joie est de plus en plus difficile. Voire même, cela peut apporter un certain malaise, en déclenchant les souvenirs douloureux d’une réprimande cinglante dans un de ces moments de liberté.
Cela peut vous suivre jusqu’à l’âge adulte, si rien n’est fait. Par le principe que “dans l’Inconscient le temps n’existe pas”, ce qui est subsiste intact jusqu’à ce qu’une action soit posée. (Cela peut être une prise de conscience suivie d’une décision, mais peut rester insuffisant en cas de blessure émotionnelle.)

Donc déjà, pour faire plaisir à nos parents, avant même d’entrer à l’école maternelle, nous apprenons à moins rire, à moins sourire. A moins autoriser nos corps à bouger tel que nous le désirons, aussi.
Evidemment ce n’est pas forcément le cas dans toutes les familles, mais hélas, dans la majorité d’entre elles.
Il faut plaire, être un “bon petit” ou une bonne petite, et écouter sans faire de bruit, être “sage comme une image”. Autrement, un truc amorphe, dans un état figé dans le temps et proche de l’état de mort…
Arrive ensuite l’éducation scolaire.
Celle-ci d’emblée et de façon très formelle, nous inonde d’interdits.
– interdiction de rire
– interdiction de parler sauf autorisation et dans un contexte très encadré (répondre aux questions du prof)
– interdiction de bouger, assis sur une chaise en bois toute la journée.
– interdiction de rêver : regarder par la fenêtre est interdit.
– interdiction de réfléchir par soi-même : seul le raisonnement officiel est accepté. Les autres sont soit découragés soit carrément interdits et pénalisés par des notes négatives, même si ils mènent à un résultat correct.
– interdiction de trop s’enthousiasmer, cela fait trop de bruit.
– interdiction d’exploser de joie, “on est pas là pour rigoler”
– interdiction de jouer “on est pas au cirque”
– interdiction d’être spontané : tout comportement ou réponse en dehors de critères pré-définis seront moqués ou sanctionnés par un mauvaise appréciation dans le carnet de note.
– interdiction d’être créatif : tout sera fait selon des règles bien définies, nous apprenons à devenir des exécutants de protocole, cousins pas très éloignés de nos amis les robots. Le robot est il né d’un fantasme d’un phobique de la vie rêvant d’un monde sans émotions ? Peut-être pas, car ayant été ”imaginé”, ce serait totalement contradictoire 🙂
– interdiction de pleurer : tout débordement émotionnel est découragé. Moqueries si on pleure, même si parfois une bonne âme essaie de consoler, l’exaspération ambiante largement exprimée poussera le ou la sensible à réprimer ses sentiments la prochaine fois. Enclenchant par la même occasion un mécanisme de somatisation donnant lieu à tout un tas de réjouissances possibles. Phobies, défaut de concentration, insomnies, mal-être, etc…
De façon indirecte (mais pas tant que cela) et ssez sournoisement, nous apprenons que la joie et l’enthousiasme ne sont pas forcément nos amis en société. Alors qu’en fait, ils sont INDISPENSABLES à un apprentissage efficace et à une vie épanouie.
En grandissant, la pression se fait de plus en plus forte à travers les études. Là nous devons apprendre à rester, plus longtemps encore, assis sans bouger sur une chaise de bois et de métal.
Des journées entières, à écouter une personne, ou plusieurs, sans que le fait de laisser allez son imagination ou d’échanger avec ses camarades soit admis.
Au lieu de canaliser nos énergies créatives, nous les étouffons.
Les sourires se font de plus en plus rares, et pire encore, deviennent parfois associés à la cruauté ou la méchanceté. Les moqueries étant l’un des rares moyens socialement à peu près acceptable de rire, cela peut devenir presque une institution, à un certain âge. Au dépens de beaucoup de malchanceux.
Après tout les (super) héros ne rient pas souvent eux non plus, et ont même une vie assez lourde émotionnellement, quand on y regarde de plus près. Vous connaissez un (super) héros heureux ? Réfléchissez-y, il y en a peu.
Ces exemples parmi tant d’autres, contribuent à nous tailler un corps de croyances limitantes. “Censurantes”, même. Nous n’avons plus le droit d’être heureux, de jouir de ce qui nous fait du bien.
De déclencher tous ces mécanismes neuro-biologiques qui nous permettent de profiter de bonnes doses d’endorphine, ocytocine, sérotonine, noradrénaline… Nous nous rabattons sur ce qui est socialement plus accepté, la dopamine*.
L’hormone du plaisir facile, des jeux vidéos et du porno, n’est pas faite pour nous rendre heureux.
A fortes doses et mélangées aux hormones du stress, elle nous rend accroc. Nous en voulons toujours plus, plus longtemps, plus intensément.
Mais bien entendu sans être jamais vraiment rassasiés longtemps. Après tout, nous tentons vainement de combler un besoin puissant en expérience de bonheur, traduit hormnolement par la sérotonine, avec celle du plaisir. Peine perdu.
Ce mécanisme est né des interdictions de nous accorder ce qui nous fait réellement du bien.
Si le sergent Hartman du film “Full Metal Jacket” a fait beaucoup rire certains d’entre nous, c’est que nous pouvions sentir la tension intérieure qu’il faisait vibrer. C’est ainsi que fontionne le mécanisme de l’humour.
Restaurer et réintégrer son Enfant Intérieur.
La bonne nouvelle dans tout cela, c’est que nous possédons encore tous ces merveilleuses qualités en nous.
Elles font partie intégrante de ce que nous sommes.
D’ailleurs, c’est cette partie de nous qui nous fait ressentir la souffrance que nous inflige notre vie “déconnectée” de notre nature. La douleur ici est un signal d’alarme, certes, aucune blessure physique à signaler (sauf somatisation grave), mais une douleur sourdes, interne, qui peut devenir vite insupportable.
Cette douleur est salutaire, quand on fini par l’écouter.
Elle nous indique que nous ne sommes pas le vrai “nous”.
Et c’est là, accompagnée de prises de conscience et de compréhension de ce que nous sommes, que l’accompagnement hypnotique intervient.

Nous pouvons reprogrammer notre cerveau pour ré-apprendre à fonctionner avec le plaisir. A fonctionner avec la joie d’accomplir des choses.
A nous autorisation le bien-être immense que nous procure un moment d’exaltation, d’enthousiasme, de contemplation, d’émerveillement.
Tous ces états sont des booster non seulement de bien-être, mais aussi d’action, d’apprentissage, de créativité, de solutions.
L’accompagnement hypnotique ici, consistera à aller à la rencontre de votre enfant intérieur. Et c’est là qu’une aventure formidable et riche en émotion (re)commencera pour vous. Les autorisations que vous vous accorderez changeront votre vie. Les bagages lourds et inutiles que vous poserez vous permettront de récupérer énormément d’énergie. Une énergie véritable, qui vous permettra de mieux profiter de votre vie.
Découvrez toutes les merveilles qui vous attendent sur ce chemin, si vous le désirez…


L’enfant et l’adulte fonctionnent main dans la main.
Quand nous étions enfants, nous n’avions pas la conscience de nos choix. Nous avions l’impression que tout nous était imposé. Ce qui est partie vrai. Et pourtant, c’est toujours ce que nous choisissions de croire, (même sous la menace) qui a déterminé ce que nous sommes devenus.
Aujourd’hui, en réconciliant l’enfant et l’adulte, nous permettons à celui-ci d’évoluer. De lui trouver une fonction qui a du sens.
L’adulte en nous, est là pour aider et protéger l’enfant en nous. L’adulte est là pour nous permettre de réaliser dans la vie de tous les jours nos rêves d’enfants. De pouvoir nous autoriser à être heureux, à laisser notre cerveau exploser de joie et de bonheur, tout en canalisant cette énergie merveilleuse vers des choses qui nous permettront d’avancer dans la vie.
Lorsque nous reprenons contact avec notre enfant intérieur, même les choses ennuyeuses et auparavant rébarbatrices peuvent devenir amusantes. Intéressantes. Chouettes.
Nous pouvons également retrouver le goût de bouger notre corps, avec plaisir.
Nous pouvons faire la différence entre la douleur qui nous dit d’arrêter et celle qui est le signe que nous faisons évoluer notre corps, notre vie, d’un état moindre à un état supérieur. C’est ce que nous ressentons quand nous faisont des jeux qui développpent les muscles, ou quand nous apprenons des choses qui vont changer nos vies.
Un mélande d’exaltation, de bien-être, et aussi une sorte “d’arrachement” à l’ancien. Un peu comme si on se sortait d’un pot de colle bien tenace. Cela fait un peu mal, mais ça fait beaucoup de bien en même temps.
*La dopamine est l’hormone du plaisir rapide, qui devient vite addictif, surtout lorsqu’il est combiné aux hormones du stress, notamment le cortisol et l’adrénaline. Voici les ingrédients de l’addiction, bien connu des pros de l’industrie du divertissement. (jeux vidéos, séries télé et films, etc…) Problème, l’addiction détruit les neurones.